SOS PARC ORFORD

Archives - Fonds SOS parc Orford BAnQ Sherbrooke

mardi 2 mars 2021 par SOS Parc Orford

Fonds SOS parc Orford
BAnQ Sherbrooke
Histoire administrative / Notice biographique
En 1998, suite à la faillite du gestionnaire du parc du Mont-Orford, Fernand Magnan, le gouvernement doit rembourser 6 M$ à la Banque Nationale . Il entame alors une réflexion afin que les parcs du Québec se concentrent désormais sur leur vocation de conservation et que le volet récréation soit confié à l’entreprise privée. En 2000, le gouvernement prend entente avec le promoteur André L’Espérance, d’ Intermont (devenu Mont-Orford inc.) , sur les clauses d’un bail obligeant le locataire à des investissements majeurs dans les équipements de récréation lourds. En retour, en 2002, le gouvernement accepte le plan directeur déposé par Mont-Orford inc. et tient une audience publique (décembre 2002) conformément à la Loi sur les parcs. La proposition présentée permet au promoteur d’ériger 1400 condos sur 132 hectares du parc, de construire un terrain de golf de 18 trous supplémentaires et d’ouvrir un restaurant au sommet du Mont-Orford . Pour réaliser ce projet, le gouvernement consent à vendre une partie du parc du Mont-Orford.

Créée le 12 mars 2006 , la Coalition SOS parc Orford regroupe des associations vouées à la préservation du parc du Mont-Orford et des territoires limitrophes qui tentent de contrer ce qu’elles considèrent comme étant une dilapidation de l’héritage patrimonial et naturel du parc au profit de l’entreprise privée. Le 26 mars 2006, lors d’un premier rassemblement tenu au mont Orford, 3 000 personnes appuient SOS parc Orford et dénoncent les intentions du gouvernement. Le 23 mai 2006, lors de la session de la Commission parlementaire des transports et de l’environnement portant sur le projet de loi no 23 qui vise à permettre la vente d’une partie des terrains du parc, SOS parc Orford dépose un mémoire. La loi no 23 est tout de même votée sous bâillon le 12 juin 2006. Le 15 décembre 2006, le ministre Claude Béchard rend public l’appel d’offres pour que 649 hectares de terrains soient mis en vente, suite à l’adoption de cette loi. En octobre 2007, SOS parc Orford exige toujours la réintégration de 459 hectares de terrains, le maintien des activités de ski et de golf, que soit doublée la superficie du parc et qu’on favorise un usage 4 saisons des installations en place, avec service de restauration.

Le 25 mai 2010, quatre ans après le début de son combat, SOS parc Orford obtient l’adoption de la loi 90 qui décrète notamment le retour des 459 hectares exclus à l’intérieur du parc national du Mont-Orford. Ayant obtenu gain de cause, la coalition se saborde le 11 septembre 2010 , lors de la dernière assemblée de ses sympathisants.
Historique de la conservation
Les documents, entreposés au domicile du donateur, Robert Benoit, ont été acquis par BAnQ en décembre 2013 et sont conservés à BAnQ Sherbrooke.
Description
Le fonds témoigne des activités de SOS parc Orford, tantôt groupe de pression politique, tantôt comité stratégique pour concilier activités humaines (ski, golf) et intégrité du mont Orford en Estrie.

Le fonds d’archives, qui est en cours de traitement, contient la correspondance entre les membres du comité stratégique, la correspondance entre le comité et la population, une pétition, des communiqués de presse, des mémoires, des allocutions, des états financiers, des comptes rendus de rencontres, des entrevues télévisuelles, des cartes du mont Orford, des recherches sur les parcs nationaux, la couverture de presse en ordre chronologique ainsi que le rapport d’enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement intitulé « Les répercussions d’un échange de terrains sur la biodiversité et l’intégrité écologique du parc national du Mont-Orford » publié en 2005
Lieu
Orford, Mont (Memphrémagog, Québec)


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